Sommet mondial des maires sur le climat : les élus locaux réaffirment leurs engagements
Les villes abritent de nos jours plus de la moitié de la population mondiale. Elles génèrent donc une forte émission de gaz, et l'urbanisation incessante entraîne inévitablement une hausse de la consommation d'énergie. Tous ces facteurs ont des conséquences indéniables sur le climat déjà en cours de changement.
Aussi, en vue de réduire ces phénomènes et de sensibiliser et mobiliser les villes du monde entier, le sommet mondial sur le climat qui s'est tenu le 21 novembre 2010 à Mexico, a abouti à la signature d'un pacte par des maires et des autorités locales. Parmi les villes signataires françaises on peut citer Brest, Bordeaux, Orléans et Lyon.
Par ce pacte, elles s'engagent à réduire les émissions de gaz et prévoient à cet effet de mettre en oeuvre différentes mesures, comme les transports durables, la bonne gestion des déchets, l'efficacité énergétique.
Autre engagement : la consignation des efforts fournis par les collectivités dans un "registre climat des villes Carbonne", afin que ces efforts fournis "soient transparents et susceptibles d'être mesurés, communiqués et vérifiés". Ces données pourront être publiées en ligne. Il s'agit ici d'un des principaux apports de ce pacte, en effet pour la première fois sont fixés des objectifs "mesurables, reportables et vérifiables".
Les citoyens seront également impliqués dans cette démarche et la coopération entre villes privilégiée.
Parmi les efforts déjà réalisés en ce sens, on peut citer celui de Mexico dont le programme "plan vert" a déjà permis de réduire de 4% les émissions de gaz à effet de serre. Pour atteindre cet objectif, la circulation des voitures a été limitée, les canalisations rénovées, des pistes cyclables ont été construites et des voies réservées au bus. La ville de Mexico a en outre pour objectif de doubler le recyclage des ordures ménagères, de remplacer les 45 000 taxis polluants et d'inaugurer une douzième ligne de métro.
Ce sommet avait eu lieu en vue de la préparation de la 16ème conférence des parties à Cancùn. Cette dernière vient de prendre fin le 11 décembre 2010. Les 194 pays rassemblés sous l'égide de l'ONU, ont convenu d'un accord pour lutter contre le changement climatique et notamment contre la déforestation. A cet effet, ils ont prévu d'aider les pays en développement par la création "d'un fonds vert" qui leur sera destiné. Les pays riches ont promis "de mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 et la banque mondiale devrait servir d'administrateur temporaire pendant trois ans".
La prochaine conférence doit avoir lieu, fin 2011, à DURBAN en Afrique du sud.
Sources:
-maire-info.com
-Le Monde du 11 décembre 2010
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